Les relations bilatérales entre la Suisse et le Burundi sont peu intenses. Elles sont marquées en particulier par la coopération au développement et par l’engagement de la Suisse dans le processus de paix burundais.
Relations bilatérales Suisse–Burundi
Points clés des relations diplomatiques
Au Burundi, la diplomatie suisse se concentre avant tout sur la coopération au développement et sur la promotion de la paix.
Promotion de la paix et de la sécurité humaine
La Suisse a contribué de manière substantielle à promouvoir un accord de cessez-le-feu entre les différents acteurs de la guerre civile burundaise. Elle œuvre activement au sein de la Commission de consolidation de la paix, dont elle préside la «Formation Burundi».
Brochure «Pour la paix, les droits humains et la sécurité» (2012): Promotion de la paix au Burundi
Coopération au développement et aide humanitaire
Le Burundi est inclus dans le programme spécial «Grands Lacs» de la DDC. La mise en œuvre coordonnée des trois instruments de politique extérieure que sont la coopération au développement, la promotion de la paix et des droits de l’homme ainsi que l'aide humanitaire doit permettre à la Suisse de faire face le plus efficacement possible à la complexité des défis politiques, sécuritaires, humanitaires et de développement qui caractérisent la région.
Le soutien de la Suisse porte principalement sur la paix et la sécurité, sur la démocratie et la bonne gouvernance, sur le développement économique et l'intégration régionale, ainsi que sur les questions humanitaires et sociales.
Les Suissesses et les Suisses au Burundi
Fin 2015, 50 Suisses et Suissesses résidaient au Burundi.
Historique des relations bilatérales
La Suisse a reconnu le Burundi le jour même de sa déclaration d'indépendance en 1962. Un consulat suisse a existé dans la capitale, Bujumbura, de 1972 à 1990.
L'accord bilatéral de coopération au développement de 1969 a permis de soutenir des écoles normales, la Faculté des sciences sociales et économiques, de même que divers projets dans les domaines des constructions publiques, de l'artisanat, de la santé, du logement social et du développement de l'agriculture. Depuis 1986, cet accord a permis à la Suisse de participer financièrement à un programme d'adaptation des structures.
Les massacres perpétrés entre les différentes ethnies en 1972 et 1988 ont abouti à la suspension de l'aide suisse au développement, qui s'est limitée à l'aide humanitaire à partir des années 1990. Après les élections de 2004, le Burundi a été inclus dans le nouveau programme de coopération au développement, qui a été étendu à toute la région des Grands lacs d'Afrique orientale à partir de 2006.